Tout ne commence pas par une crise. Parfois, tout commence par une alerte silencieuse. Une fatigue qui persiste. Un brouillard mental qui s’épaissit. Une envie de ne plus se lever le matin alors qu’on aimait autrefois ce que l’on faisait.

Ce témoignage, inspiré d’une cliente du ClevHer Camp, raconte comment un sentiment de vide, de non-sens et d’épuisement intellectuel peut être le déclic vers une reconversion salutaire.

1. Les signaux d’alerte : quand l’envie disparaît

« C'est une alerte avant une première action. L'alerte était que je commençais vraiment à me sentir mal et à ne pas avoir envie d'aller travailler alors que ce n'est pas dans mon tempérament. »

Ce sentiment est fréquent chez les femmes ayant atteint des postes à responsabilité. Parce qu’elles tiennent, parce qu’elles font preuve de loyauté, elles mettent parfois du temps à admettre qu’elles sont arrivées au bout d’un cycle.

Signes à ne pas ignorer :

• Baisse de productivité, incapacité à produire de la pensée claire
• Désintérêt profond pour des missions auparavant stimulantes
• Fatigue intellectuelle chronique

« Rien ne sortait de ma tête. C'était de la fatigue intellectuelle, du manque d'intérêt aussi par rapport aux missions qu'on me proposait en tant que consultante senior et manager. »

2. Le non-sens professionnel : une responsabilité à reprendre en main

Le mal-être professionnel n’est pas toujours causé par un mauvais environnement. Il peut simplement résulter d’un manque de sens dans les missions ou la stratégie globale de l’entreprise.

« Donner du sens à ce travail, ça ne se trouve pas dans une boîte. Quand il n'y en a pas, il n'y en a pas. »

De nombreuses salariées cherchent à tout prix à s’adapter ou à compenser par la performance. Or, quand la direction que prend l’entreprise est en dissonance avec ses valeurs profondes, le décalage devient trop grand. Il est alors temps de se réapproprier sa trajectoire.

Selon l’étude Great Place To Work 2023, 54 % des salariées cadres déclarent ressentir un manque de sens dans leur travail. Ce chiffre grimpe à 66 % chez les femmes managers dans les grandes entreprises.

3. L’action minimale qui change tout : mettre à jour son profil

Le premier pas n’est pas une grande démission. C’est une action de préparation.

« J'ai suivi un des conseils que Sarah fait. Commencez, premier conseil, commencez juste à mettre à jour son profil sur toutes les plateformes et ses CV lorsqu'on se sent comme ça dans son travail. »

Pourquoi c’est puissant :

• Elle acte une prise de conscience
• Elle redonne du pouvoir d’action
• Elle ouvre la porte aux opportunités extérieures, sans pour autant démissionner

À cette étape, il est essentiel de reprendre contact avec son réseau, d’observer les tendances de son secteur, de revisiter ses aspirations profondes.

Vous ressentez un brouillard mental, une perte d’élan, un désintérêt grandissant pour votre poste ? Ce n’est pas une faiblesse. C’est un signal fort.

Au ClevHer Camp, nous vous aidons à transformer ce signal en plan d’action :
✔ Faire un point réaliste sur votre situation sans culpabilité
✔ Structurer votre recherche sans tout plaquer
✔ Reprendre confiance dans votre trajectoire professionnelle
✔ Passer à l’action à votre rythme, avec des outils concrets

Je rejoins le CLEVHER CAMP

‍